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ILS NOUS DISENT TOUT – « Jessica Dorsey »

Ils nous disent tout – « Jessica Dorsey »

Traceurs de Gospel, Are you there?!!!
Il y a bientôt quelques semaines, les plus chanceux d’entre vous ont pu assister à la TRACE Gospel Live Sessions #1.

Avouez!! C’était un beau plateau artistique. Une belle ambiance, une hôte de marque (Michelle Williams, ex-Destiny’s Child), une marraine talentueuse (Anita Wilson), une équipe musicale opérationnelle (MMBS), et des artistes francophones, oui francophones et/ ou basés en France, qui n’ont rien à envier aux artistes de référence.
Qui sont-ils? D’où viennent-ils? Vous avez voulu en savoir plus, nous sommes donc repartis à leur rencontre juste pour vous: Portraits!
Cette semaine, découvrez  Jessica Dorsey!

 

TRACE Gospel: Jessica, vous avez un parcours exceptionnel. Vous avez effectué la première de Kirk Franklin, vous avez préparé les chœurs pour la venue d’Anita Wilson, vous avez fait un trio surprise avec Michelle Williams, ex Destiny’s Child et Linda Lee Hopkins. Comment avez-vous fait pour en arriver là ?

Jessica Dorsey: En toute franchise, je ne sais pas (rires). Je crois que l’amour que je porte au travail acharné et bien fait, auquel je m’attache depuis des années, m’a permis d’acquérir une expérience qui m’est très utile aujourd’hui. J’ai eu l’occasion de collaborer avec plusieurs groupes et chorales pendant plus de 10 ans en tant que choriste. J’ai ensuite eu la joie de diriger mes propres formations sur 10 ans également. Et depuis 7 ans maintenant, je crée et propose mes propres chansons. Quand le projet Trace Gospel live Sessions a vu le jour, la répartition des tâches s’est faite toute seule en fait. J’ai aimé travailler avec une équipe de chanteurs excellente et professionnelle qui partage cet amour du gospel et du travail bien fait pour les choeurs d’Anita Wilson, artiste que j’apprécie beaucoup de par son professionnalisme, son accessibilité et sa voix grave.
S’entendre dire, «Michelle Williams demande à ce que tu l’accompagnes sur Say yes» a eu l’effet d’un black-out, silence complet pendant de longues secondes. Ce qui m’intéresse ce n’est pas d’être au-devant de la scène mais c’est de faire ce que j’aime. Être choriste ou leader ou dirigeante de chorale m’est égale, je veux juste ouvrir mon coeur pour remercier Dieu de la meilleure façon qu’il m’a été donné de faire.
TG: Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous avez été choisi pour faire la première partie de Kirk Franklin ?

JD: Encore une fois, silence complet et étonnement. Quand je compose et quand je travaille avec mon équipe sur un album, mes seules préoccupations sont:

– Il faut que le message soit clair pour que tous soient bénis,

– Il faut que la musique soit percutante et efficace

– Il me faut trouver des mélodies qui se retiennent

– Il faut que tu donnes tout ce que tu as;

– N’oublie pas: c’est un héritage que tu laisses à tes futurs enfants;

– N’oublie pas tu dois travailler dur pour ouvrir la voie aux futurs artistes de gospel francophone.

Je n’ai jamais eu la prétention d’avoir de telles opportunités alors quand elles se présentent, c’est avec humilité et reconnaissance que je tente d’être digne d’une telle bénédiction.
TG: Hormis d’être une artiste gospel, nous avons entendu dire que vous aviez d’autres activités. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette working girl de l’ombre ?

JD: «Madame la bougeotte» et «Working girl» pourraient être des adjectifs très juste me concernant. J’écris sur beaucoup de thèmes que je partage avec les amis des réseaux sociaux, je me retrouve malgré moi dans une position de coach de vie spirituelle. Je tiens à encourager les femmes dans leurs entreprises de quelques natures que ce soient. Pendant longtemps, certains propos m’ont freiné, certains comportements d’amis et d’hommes m’ont fait me sentir pas vraiment importante. Mais le jour où j’ai compris qu’il me fallait m’aimer suffisamment avant d’aimer l’autre, quand j’ai compris que Dieu a mis des dons et des talents d’exceptions en la Femme, rien absolument rien et personne ne peut l’arrêter. Voilà ce en quoi j’emploie une partie de mon temps. Je reprendrais d’ici peu mes ateliers musicaux avec les enfants les mercredis après-midi, j’ai ce petit besoin de transmettre mon amour de la chanson aux artistes en herbe… entre autres 🙂
TG: Votre dernier album « Feedback » introduit plusieurs collaborations avec des styles divers. Pourquoi ce choix ?
JD: Je suis éclectique, j’aime partager, j’aime la diversité alors pourquoi pas l’appliquer dans ma musique?! Je suis une martiniquaise qui a vécu en France, en Guadeloupe et sur son île natale la Martinique. Je suis une globe-trotteuse. Avec la musique je vais un peu partout et je m’en réjouis. Travailler avec des personnes issues de pays différents apporte une valeur ajoutée à ce travail d’équipe et permet à cet album de voyager, il est aux États-unis, au Canada, en Guyane, en Haïti, aux Antilles, en France, en Italie, en Espagne, en Australie, au Sénégal… Nous avons voulu cet album «international».
Sources :

www.jessicadorsey.com
www.africultures.com
Interview réalisé par Beverly.S, Manon R. et Kassy.A